vendredi 1 octobre 2010

McDonald’s teste un fast-food sans hamburger

30/09/10 09:11

INFO LE FIGARO - La chaîne américaine ouvre fin octobre à la Défense un «prototype» de restaurant. Ce McCafé proposera une large gamme de cafés et un bar à salades, mais aucun hamburger. D’autres seront ouverts en cas de succès.

Un McDo garanti sans Big Mac ni Royal Cheese? C’est pour bientôt. Selon nos informations, la chaîne américaine de restauration rapide inaugure fin octobre un point de vente inédit, avec une offre nouvelle: un McCafé, avec un bar à salades. Ce petit restaurant, d’à peine 100mètres carrés, ouvrira sur le parvis de la Défense, le quartier d’affaires de l’Ouest parisien, juste en face d’un McDo «classique».

Amateurs de Big Mac, ce petit McDo new-look n’est pas pour vous: aucun hamburger n’y sera vendu. En revanche, un service de salades à la demande, composées devant vous en direct, avec un choix de 28 ingrédients (fines herbes, fruits, fromages…), sera proposé à un prix d’environ 7 euros, ainsi que toute la gamme des cafés, thés et pâtisseries de McCafé. «Ce restaurant complète notre offre sur le parvis de la Défense, où nous pensons qu’il y a un vrai potentiel pour les salades, explique au Figaro Isabelle Kuster, vice-présidente des opérations France et Europe du Sud chez McDonald’s. Pour nous, c’est un prototype, un laboratoire. Nous nous donnons quelques mois pour voir la viabilité du concept.»

Depuis un an, McDo testait discrètement ce concept de bar à salades à l’intérieur d’un restaurant à Clayes-sous-Bois. «Notre test de Clayes-sous-Bois est un succès, affirme Isabelle Kuster. En remplaçant notre offre habituelle de salades préparées à l’avance par un bar à salades faites à la demande, nous avons multiplié par trois nos ventes de salades.» Pas question, selon elle, d’ouvrir pour le moment des bars à salades McDo en solo. Mais en plus de Clayes-sous-Bois et de la Défense, trois bars à salades dans des McDo «classiques» verront le jour avant la fin de l’année, dont un dans le centre commercial d’Okabé, près de Paris. Si ce test fonctionne, il a vocation à être élargi l’an prochain, la formule remplaçant l’offre existante de salades préparées dans une vingtaine de McDo. «Les bars à salades feront 3 mètres de long, précise isabelle Kuster. Nous les installerons sur nos comptoirs, au bout de lignes de caisses.» En faisant cela, McDo cherche à vendre plus de salades, un produit bon pour son image, vendu plus cher qu’un hamburger, mais encore peu prisé par sa clientèle. Un McDo vend cinq fois moins de salades que de Big Mac.

Parallèlement, chassant d’un pas déterminé sur les terres de Starbucks, McDo développe les espaces McCafé dans ses restaurants. Le 100evient d’ouvrir à Paris. Il y en aura 120 à la fin de l’année. À terme, l’objectif est de «250 à 300 McCafé en France», dont quelques cafés McCafé en solo.

Attirer une clientèle nouvelle

Là encore, c’est une nouveauté. Après un test concluant réalisé à Créteil à côté d’un restaurant classique, McDo cherche des emplacements très passants, dans de gros centres commerciaux, pour installer des points de vente 100% McCafé. Les McCafé ont l’avantage d’attirer une clientèle nouvelle chez McDo. À ce stade, ils représentent environ 5% du chiffre d’affaires des restaurants dans lesquels ils sont installés. «McDo veut se développer sur le marché du café en sortant du concept traditionnel de fast-food», confie un bon connaisseur. Selon lui, l’objectif à terme de McDo est d’une centaine d’ouvertures de McCafé en solo d’ici à trois ans dont une vingtaine à Paris. Si le test est concluantbien sûr.

lundi 27 septembre 2010

Procter & Gamble ouvre son programme d'innovation connect & develop à la France

Le 24 septembre 2010 par Camille Harel

Procter & Gamble a réuni à Paris les chercheurs français et les entreprises innovantes dans le cadre de son programme d'innovation connect & develop. Ce programme vise à nouer des partenariats entre la multinationale et des entreprises ou des universités. Ouvert en 2002 dans différents pays du monde, connect & develop s'interesse désormais à la France. "Nous comptons 26 centres de recherche dans le monde et le programme a donc commencé dans ces zones là. On l'étend désormais petit à petit à d'autres pays, dont la France", explique Loïc Tassel, Président de Procter & Gamble France. Objectif du programme : créer une relation win-win où les deux parties sont gagnantes. A peine 10 ans après le lancement du projet, les résultats sont encourageants : sur l'ensemble des innovations lancées par Procter & Gamble au niveau mondial, 50 % de ces dernières ont au moins un élément issu d'un partenarait mené avec une structure extérieure. L'ouverture de ce programme a provoqué un changement de culture au sein de la multinationale, qui jusqu'en 2002 n'innovait qu'avec les forces internes. "Sur de nombreux points, nous ne sommes pas les meilleurs. C'est donc intéréssant d'aller voir ce qu'il se passe à l'extérieur. S'ouvrir sur le monde est un réelle opportunité", indique Loïc Tassel. En s'ouvrant ainsi à la France, Procter compte nouer des partenaraits avec le CNRS et l'Institut Pasteur pour ne citer qu'eux. "Nous sommes convaincus de la qualité de la recherche en France qui va ouvrir de grandes opportunités en termes d'innovations", ajoute-il.

Nestlé lance une filiale et un institut dédiés à la santé


ZURICH, Suisse — Le groupe alimentaire suisse Nestlé a lancé une nouvelle filiale et un institut dédiés à la santé et destinés à lutter contre des maladies comme l'obésité, le diabète et Alzheimer, a-t-il annoncé lundi.

La première unité, Nestlé Health science, entrera en service au 1er janvier 2011 et intègrera les activités existantes dans la nutrition et la santé, qui ont dégagé un chiffre d'affaires de 1,6 milliard de francs suisses l'année dernières, a précisé le géant helvétique dans un communiqué.

La seconde entité, l'Institut des sciences de la santé de Nestlé, sera intégré au réseau mondial de recherche et de développement du groupe, a-t-il souligné.

Nestlé prévoit d'investir "des centaines de millions de francs suisses sur la prochaine décennie" dans cette infrastructure, qui sera dédiée à la recherche dans le secteur biomédical et sera intégrée à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne.

Le géant de l'alimentaire "dispose du savoir-faire, de la science, des ressources et de l'organisation nécessaire pour jouer un rôle essentiel dans la recherche de solution alternatives" aux défis liés à la santé, a estimé le président Peter Brabeck, cité dans le communiqué.

La recherche dans ce secteur est "en train de se développer de manière efficace et abordable et permettra de prévenir et de traiter des maladies chroniques et difficiles du 21e siècle", a-t-il ajouté.