lundi 20 septembre 2010

Yoplait rêve de devenir un deuxième Danone


Yoplait, la deuxième marque de yaourts la plus vendue dans le monde, se voit un avenir de très grand groupe laitier. Son directeur général, Lucien Fa, estime que Yoplait, aujourd'hui cogéré parla coopérative Sodiaalet PAl Partners, peut cc se mettre au niveau de Danone ", le leader des produits ultrafrais, qui vend pour 8,5 milliards d'euros de yaourts par an. A condition de 'reprendre en main le contrôle de ses ventes, aux trois quarts réalisées au travers d'accords de licence.


Sur les 4 milliards d'euros de chiffre d'affaires de la marque dans le monde, 3 milliards proviennent de ce type de partenariats en vigueur au Canada, aux Etats-Unis, au Mexique, en Australie et dans plusieurs pays émergents, dont la Corée. Le seul marché américain absorbe lamoitié desvolumesvendus sous la marque Yoplait dans le monde. Une manne dont Yoplait ne profite qu'au travers des royalties que lui verse General Mills au titre des droits sur la marque et que le groupe voudrait bien récupérer en créant une division américaine. Début septembre, il a envoyé un courrier à son partenaire pour lui demander de mettre fin au contrat de fabrication et de distribution des yaourts Yoplait aux Etats-Unis dans deux ans, le 9 septembre 2012.


General Mills possible acquéreur Distributeur de Yoplait depuis presque quarante ans aux Etats Unis, GeneraI Mills ne regarde pas les choses du même oeil. nne voit dans son contrat de licence rien qui l'oblige à le modifier et encore moins à y mettre un terme. cc Cest normal. Nous n'en sommes qu'au DEUX MARQUES TRICOLORES EN T~TE DU MARCHÉ AMÉRICAIN


Les ventes de yaourts et de ~it fermenté aux Etats-Unis ont représenté un montant de

6.6 milliards de dollars en 2009, selon Euromonitor. Elles devraient augmenter de 23 %d'ici à 2014, même si leur progression s'est fortement ralentie en 2009. Le marché est dominé par Danone, qui en contrôle près de 40 %, suivi par General Mills avec 30,8 %. En termes de marque pure, Yoplait. la marque commercialisée par General Mills, a l'avantage avec près de 31% des ventes, contre 19.7 % pour Dannon, la marque américaine de Danone.

stade très préliminaire de la négociation ", indique-t-on chez PAl. Même si la discussion dure déjà depuis des mois. Yoplait affirme avoir légalement le droit de mettre un terme à son accord avec General Mills. cc Ce que nous faisons est parfaitement con

40

La consommation annuelle de yaourts des Européens.

forme auxtermes du contrat, qui est de droit français. General Mills a une autre interprétation,fondée sur le droit américain, dans lequel les licences sont perpétuelles. Le différend se réglera par avocats interpo

sés ", explique Lucien Fa.

Pourquoi avoir lancé cettenégociation, alors que PAl vient de mettre en vente les 50% deYoplait qu'il a achetés il y a huit ans ? Il s'agit d'unecoïncidence de calendrier ", affirment PAl et Lucien Fa, chacun de son côté. Mais, en pratique, les deux sujets sont fatalement liés. Notamment parce que General Mills a déjà clairement fait savoir son intérêt pour une éventuelle acquisition de Yoplait. S'il mettait lamainsurl'entreprisefrançaise, la question de la licence américaine ne se poserait plus dans les mêmes

termes.


Le groupe agroa1imentaire américain n'est cependant pas seul sur les rangs. Le français Laetalis, le deuxième fromager mondial, ne cache pas son intérêt pour la marque. Et d'autres groupes, industriels ou financiers, vont probablement étudier le dossier.

A quel prix? Avec un chiffre d'affaires de plus de 900 millions d'euros, un résultat d'exploitation de 127 millions d'euros, en hausse de 7,5 %, et une dette bancaire nulle sur l'exercice 2009-2010 clôturé au 30juin, la mariée Yoplait est plutôt attirante. Elle a démontré sa capacité à se désendetter très rapidement en remboursant en dix huit mois les 70 millions d'euros empnuités pour l'achat des 49 % de Dairy Crest dans leur société commune au Royaume-Uni. Dans ces conditions, le prix de vente pourrait se situer entre 1,3 milliard et 1,5 milliard d'euros pour 100 % du capital, sachant que Sodiaal

souhaite garder une participation dans l'affaire.


Désormais, l'enjeu pour Yoplait est donc de trouver un riche acquéreur capable de financer sa croissance internationale et de reprendre possession de la marque, pour

profiter à pleinde l'essor des ventes des produits ultrafrais. En particulier aux Etats-Unis, où la consommation de yaourts, encore très modeste au regard de son niveau en Europe, laisse augurer d'importantes marges de croissance. Les Américains n'en mangent encore que 6 kilos par an, au lieu de 30 à 40 kilos pour les Européens. Et les ventes outre-Atlantique progressent de 5 % par an depuis près de vingt ans.


Mais les ambitions de Yoplait ne s'arrêtent pas là. Le monde entier consomme une forme de yaourt ou de lait fermenté, mais, dans beaucoup de pays, il se fabrique encore à la maison et aucun industriel n'a encore conquis ces marchés. C'est le cas de l'Inde, premier marché laitier.


Le seul marché américain absorbe la moitié des volumes vendus sous la marque Yoplait dans le monde.


Nestlé reinvente le KitKat

Cheers Kraft Cadbury blend

Cheers Kraft Cadbury blend

The Financial Times

By Greg Farrell in New York

September 16 2010


The chief executive of Kraft Foods said

the integration of Cadbury, which it

acquired this year for $19bn, is on track

and predicted that the combined company

would generate organic revenue growth of

5 per cent or more next year.

Irene Rosenfeld told analysts that the

company would realise $1bn in revenue

synergies by 2013, over and above the

$750m in cost synergies that it had

promised investors earlier.

“We feel terrific about the integration of

Cadbury,” said Ms Rosenfeld in an

interview with the Financial Times. “Onethird

of Kraft’s top management is from

Cadbury.”

Ms Rosenfeld said that Kraft would deliver

organic growth – despite economic

headwinds in its home market – by

building its brands through advertising.

“Brand value is more important than it’s

ever been,” she said. “The consumer is

value conscious, not just price conscious.”

Tim McLevish, chief financial officer, told

analysts the company was planning to

increase the percentage of revenues spent

on marketing from its current level of 8 per

cent to the 9 to 10 per cent range.

Ms Rosenfeld told analysts that

divestitures of recent years, combined with

the acquisition of LU and Cadbury, had

repositioned Kraft in the global snack

category, where margins tend to be higher

than in the packaged food business.

The Cadbury deal puts Kraft in a stronger

position to take advantage of growth

opportunities in developing markets such

as Brazil, where snack consumption is

expected to grow along with rising gross

domestic product, she said.

The company believes that the

combination of high-margin snacks and

strong regional brands will be the primary

drivers of growth. Ms Rosenfeld said that

snacks and regional power brands – which

include Oscar Meyer and Miracle Whip in

the US and Jacobs coffee in Europe –

would account for 75 per cent of the

company’s portfolio and 90 per cent of its

growth as it seeks to achieve 5 per cent

compound annual growth over the next

three years.

Some analysts expressed scepticism about

the growth numbers, especially in North

America, where consumer spending

continues to lag as a result of the recent

recession and continued high

unemployment. The company said its

global strength, the result of the Cadbury

deal, would help offset weakness at home.

Kraft shares rose 54 cents to $31.59 on

Wednesday. It is up 12 per cent since July.

Concept Citroen Lacoste

Exclusivité : voici le concept Citroën Lacoste 2010 !

Concept Citroën Lacoste
17 septembre 2010 - 17h32 TF1.fr

Dévoilée en exclusivité lors du JT de TF1, la Citroën Lacoste 2010 est une surprise de la part du constructeur. Présente au Mondial de l'Auto 2010, cette Citroën Lacoste 2010 devrait préfigurer une future gamme chez Citroën.




La surprenante Citroën Lacoste 2010, dévoilée lors du JT de TF1, sera présente au Mondial de l'Auto

Pas une voiture au rabais
La Citroën Lacoste 2010, issue tout droit des crayons du centre de design de Citroën, est une voiture facile à comprendre et facile à conduire. Ici, on retrouve l'essentiel. On a d'ailleurs longtemps pensé que Citroën sortirait un concept-car baptisé Citroën Essentiel. Mais attention, la Citroën Lacoste 2010, ce n'est pas une voiture low-cost ! Ne vous attendez pas à une ambiance ‘'cheap'' dans cette Citroën Lacoste 2010.

Crocodile Dandy
La Citroën Lacoste 2010, c'est une interprétation moderne de la mythique Méhari. Mais dans un style beaucoup plus élaboré. En clair, la Citroën Lacoste 2010 se veut simple, mais stylée. Et avec un tel patronyme, on retrouve évidemment des crocodiles un peu partout dans l'habitacle. On retrouve même l'animal sur la calandre de cette Citroën Lacoste 2010.

mercredi 15 septembre 2010

Volvic invente la bouteille en canne à sucre

le Figaro 14/09/10 21:58

Volvic invente la bouteille en canne à sucre

Pour se relancer, les marques d’eau tentent d’améliorer leur image écologique.

La guerre entre les deux géants mondiaux de l’eau en bouteille se joue désormais aussi sur le terrain de l’écologie. Danone (Evian, Volvic, Badoit, Salvetat), n° 2 des eaux minérales naturelles en France derrière Nestlé, a annoncé mardi le lancement de la première bouteille «d’origine végétale» dans l’Hexagone.

Le groupe a choisi Volvic, sa deuxième marque derrière Evian avec 10 % de parts de marché, pour incarner ce changement. «C’est lié au positionnement de la marque et à la sensibilité de ses consommateurs à l’égard de l’environnement», explique Véronique Penchienati, directrice générale de Danone Eaux France.

Dans un marché de l’eau plate en bouteille en très net recul depuis cinq ans (-2,3 % en 2009, -9 % en 2008), les grands groupes redoublent d’initiatives depuis pour redonner de l’appétit aux consommateurs, de plus en plus tentés par l’eau du robinet. En période de crise, les bouteilles d’eau font les frais des arbitrages des consommateurs, soucieux de préserver leur pouvoir d’achat. Quasiment gratuite, l’eau du robinet est, par ailleurs, réputée plus écologiquement correct, n’entraînant ni déchet ni coût de transport. L’an passé, le distributeur Biocoop a même cessé de commercialiser des bouteilles d’eau.

Aucun des géants de l’eau ne néglige les préoccupations environnementales des consommateurs. Avec sa nouvelle bouteille composée de 20 % de plastique issu des résidus de canne à sucre à côté de celui dérivé du pétrole, Danone tente d’améliorer son image «verte». Difficile toutefois d’aller au-delà de 20 % sans risquer de compromettre la qualité et la durée de conservation de l’eau.

En dix ans, le groupe a déjà réduit de 20 % la quantité de plastique utilisé pour ses bouteilles. Depuis deux ans, Volvic est l’une des premières marques à introduire du PET (polyéthylène téréphtalate) recyclé jusqu’à 40 % dans sa fontaine de huit litres. Ses bouteilles sont par ailleurs entièrement recyclables. Le groupe se rapproche de son objectif de réduire de 40 % l’empreinte carbone de ses bouteilles entre 2008 et 2011. Le dernier-né de Volvic, encore allégé de 2 grammes, aura une empreinte en CO2 de 35% à 40 % inférieure à celle d’une bouteille standard de la marque.

Surcoût de 15 à 20 %

Facile à repérer dans les rayons des magasins, cette bouteille sera la seule à porter un bouchon vert. Danone a voulu faire simple. «C’est un sujet compliqué pour le consommateur qui ne fait pas encore la différence entre PET et PET recyclé… », précise Véronique Penchienati. Les bouteilles de 50 cl seront les premières à franchir le pas le mois prochain, avant le reste de la gamme début 2011. L’Allemagne, premier marché de Volvic avec un tiers des ventes, puis la Grande-Bretagne suivront l’Hexagone. Le prix de Volvic restera inchangé, malgré un surcoût de 15 à 20 % de ce nouveau plastique par rapport au PET classique.

Même si le marché reprend timidement depuis le début de l’année (+ 1 %), les minéraliers ne baissent pas la garde. Ils multiplient les promotions (23 % des ventes), communiquent sur les vertus santé de leurs eaux (amélioration du transit pour Hépar, élimination des toxines pour Contrex) et sur leur goût. Chez Nestlé (Vittel, Contrex, Perrier), une étiquette «goût unique» sera bientôt apposée sur chaque bouteille. Par ailleurs, les groupes multiplient les innovations, lancent de nouveaux formats et testent de nouvelles marques. Nestlé teste en France, depuis plusieurs mois, l’un de ses block­busters mondiaux, Pure Life.

Lentschner, Keren

mardi 14 septembre 2010

Danone renonce au lancement de Densia en France

Danone renonce au lancement de Densia en France
Le 13 septembre 2010 par Barbara Leblanc


L’argument santé ne réussit pas au groupe agroalimentaire Danone. Il a annoncé le 11 septembre avoir abandonné l’idée de commercialiser en France son yaourt bénéfique pour les os, le Densia.

Des Français moins réceptifs à l’apport santé des aliments ? C’est en tout cas ce qu’on peut penser après l’annonce du groupe Danone le 11 septembre. Il renonce au lancement dans l’Hexagone du yaourt Densia, censé aider à garder des os solides grâce à sa composition riche en calcium et en vitamine D. Avec ce produit, le groupe désirait séduire les femmes arrivées à l’âge de la ménopause, très exposées aux risques d'ostéoporose. Une surprise pour le groupe, qui vend le même produit en Espagne et en Italie, avec quatre parfums différents. « Les tests pratiqués (à Brive-la-Gaillarde) auraient mis en avant que les Français, grands consommateurs de produits laitiers frais, ne ressentent pas la besoin de consommer plus de calcium », a expliqué une porte-parole du groupe.

Danone n’en est pas à son premier échec en la matière, puisqu’en 2009, il avait mis un terme à la vente de son yaourt aux vertus cosmétiques Essensis. Au Royaume-Uni, c’est le yaourt à boire Actimel qui avait crée la polémique avec l’interdiction de diffusion de spots publicitaires télévisés pour manque d’informations concernant les allégations en faveur de la santé des enfants.

Suite à ces échecs, le groupe pourrait se recentrer sur des produits mettant plus en avant le facteur plaisir. Il vient par exemple d’acquérir la marque de smoothies et jus de fruits Immedia et de lancer Fantasia, un yaourt plaisir à destination des jeunes adultes.

lundi 13 septembre 2010

Our Brands are Loved but our company Isn't - Kraft

THE TIMES Monday September 13 2010


The UK president of Kraft is battling to restore his company's reputation after the Cadbury controversy; writes Peter Stiff


The welcome was almost overwhelming, Women danced, men beat drums and children edged closer to watch a bespectacled Western businessman drink the traditional palm wine home brew. That he introduced himself using his local name, Kwabena, merely charmed the residents of the remote Ghanaian village even more.


You had to wonder whether Nick Bunker would have received as happy a reception in, for argument's sake, Bristol. Here, the president of Kraft Foods UK and Ireland would have been associated less with providingjobsthanwiththe closure of the nearby Cadbury plant at Somerdale and, perhaps worse, with reneging on an earlier promise to keep it open.


To this day Kraft insists that its initial promise was sincere and that only later in its controversial purchase of Cadbury, which became public almost a year ago, did it find out that it was too late to keep the factory open. It has left the American food giant with an uphill battle in winning over Cadbury's staff, the public and the British authorities.


"The biggest problem was that people didn't know Kraft," Mr Bunker said, reflecting on the negative comment at the time of the £11.5 billion takeover, which was sealed at the start ofthe year. "People know and love our brands but not the company. The fact we'd been in the UK for 85 years, employed 1,500 people in the UK and had a big coffee factory in the UK wasn't understood."


Mr Bunker added that he was not particularly close to the deal, that it was run largely out of Kraft's American head office, but in any case, he prefers to look forward, not back. "What I'm trying to do going forward is work on the concept that deeds are more important than

words." The most significant is the recent reorganisation of the combined company's office' infrastructure and the closure of its Gloucestershire HQ. "It was a sad day for Cheltenham and for the people who have lived and worked there for many years; equally, it was a

big day for Bournville." The historic home of Cadbury is to become a big research and development centre, but jobs in Cheltenham will belost. Mr Bunker is determined to persuade as many colleagues as possible to move from one to the other and says that most of the Cheltenham based Kraft contingent understand why the decision was made. Mr Bunker himself will split his time between Bournville and Uxbridge, where Cadbury has existing commercial operations.


His promotion in March was a reward for rising through Kraft's ranks in Britain, the Middle East Ce~tral Europe and the company's regional headquarters in Switzerland, not to mention -in the words of his bosses -transforming Kraft's performance in the UK. "I couldn't be prouder to be chosen to run the Cadbury and Kraft business in the UK and Ireland and I'm very well aware of my responsibility of being a guardian of brands with such heritage.

"I grew up with Cadbury as well, I used to spend my pocket money on a Curly Wurly when I was young, so I have a connection to the brand."

He has his connection, too, with Ghana. Mr Bunker was born in the capital Accra, where his father worked as an army doctor. That local name Kwabena is one given to children born on a Tuesday. He claims a "tremendous connection" to the country, where he says his family shared their happiest days, albeit leaving him with relatively few memories, since they returned to England when he was a baby.


But his visit to West Africa is more than a mere walk down memory lane. Here hundreds of smallholders come together to supply most of the cocoa that goes into Cadbury's chocolate sold in the UK. Indeed, with the quality and taste of cocoa beans varying depending on where they are from, Cadbury's chocolate would taste different ifthe company bought elsewhere.

His company is committed to investing about £30 million over ten years to support sustainable cocoa communities in Ghana, educating farmers on how to get better yields from their crop, supplying credit to enable them to develop their businesses and helping them to become Fairtrade-certified, enabling them to receive a premium for the cocoa they produce.

Mr Bunker believes that one ofthe great similarities between Kraft and Cadbury is their approach to sustainability, noting Kraft's launch of Britain's first certified coffee in 2004 and Cadbury making the Dairy Milk brand Fairtrade, a move that he applauded from afar at the time.

"It makes business sense to us to support the communities on which we depend, and we do depend on them. If there's no cocoa there's no chocolate.

"Specifically, Ghanaian cocoa is a critical ingredient to Cadbury, it has been here for more than 100 years and we have a social responsibly to try to make a difference to these communities and their livelihoods. It is important to us that there is a thriving cocoa industry in Ghana."

Yet despite investment in the country, there is a problem. The average age of Ghana's cocoa farmers is above 50, with young people from villages increasingly moving to the city. So Mr Bunker has hired a clutch of bright local graduates to spread out across Ghana and communicate to those considering leaving their villages the importance of the cocoa

industry to the country's economy.


Mr Bunker sees addressing issues such as sustainability and looking after local communities as not simply business imperatives but of huge importance to consumers, too. "Ultimately whatever we do is determined by consumers and they want to know they are eating an ethically sourced product. It's true in chocolate, it's true in coffee and it's true in many other product categories."


Cadbury has sold 300 million bars of Dairy Milk since the brand started buying Fairtrade cocoa. In the past year Cadbury has paid out £2.3 million in Fairtrade premiums -as well as setting a minimum price the organisation adds on an extra premium to allow communities to fund improvementsto healthcare and education.


The difference between villages getting this extra payment and those less fortunate is clear to see. The dance that Mr Bunker and Harriet Lamb, who runs the Fairtrade Foundation in Britain, shared with the locals at their welcome party to a small Ghanaian village, was, you

suspect, well deserved.